Que fait D@ve en été ???

Extrait de l'INTERVIEW de

MATTHIAS GALANTE (juillet 2013)

Même à l’abri d’un discret restaurant dans les ruelles du Suquet, ce vieux Cannes moins bling-bling que la Croisette, un fan peut surgir à tout moment au milieu d’une interview. « Excusez-moi, bonjour. J’aime beaucoup ce que vous faites. Je tenais à vous présenter mon petit chien car je sais que vous aimez les animaux

« Les gens me racontent souvent leur vie, c’est incroyable, c’est ma fonction sociale. Je suis comme les bossus au Moyen Age, beaucoup me considèrent comme une sorte de porte-bonheur sans doute parce que j’ai réussi d’un point de vue matériel », commente le chanteur, fataliste. Et flatté.

Dave dîne dans la cité des festivals avant l’un de ses rares concerts des vacances. « Il y en aura sept, huit. C’est calme, on en a moins accepté que d’habitude car j’ai beaucoup de dates en octobre, novembre, décembre avec la tournée « Age tendre et têtes de bois » dont je suis invité d’honneur. Et puis il faut bien que je travaille un peu pour que les musiciens paient leur loyer », dit en riant cet adepte de la petite blague.

Dave mitonne des petits plats !

L’été, lorsqu’il n’est pas sur scène, le chanteur file vers la propriété reculée qu’il possède depuis dix-huit ans à Saumane-de-Vaucluse, entre L’Isle-sur-la-Sorgue et Carpentras. Du côté de chez Dave, « à 300 m d’altitude au bout d’une piste de 4 x 4 », en pleine garrigue avec piscine « sinon on meurt », le programme est simple : « Je lis, je fais à manger et un peu moins l’amour aussi parce que je suis fatigué. » Passons sur le chapitre privé du lit conjugal… Dave est-il un Top Chef en puissance? « Je mange tout sauf des betteraves. J’adore l’huile d’olive! Même si je viens du pays du meilleur beurre du monde, j’ai vite compris qu’il y a des constantes en cuisine méditerranéenne. » Si, par hasard, vous êtes invité à sa table, il y a fort à parier qu’il concoctera sa spécialité de l’été 2013 : « aiguillettes de poulet au citron confit, gingembre frais et épices ».

Dave dine dans la cité des Festivals

Une fois éloigné des fourneaux, Dave dévore toujours. Mais du papier. « La lecture est très importante pour moi depuis tout petit. Mon père me disait d’ailleurs : Qu’est-ce que tu liras plus grand? » confie-t-il. Il est actuellement plongé dans le dernier Stephan King, « 22/11/63 », qui raconte le voyage dans le temps d’un héros voulant empêcher l’assassinat de JFK. « La traduction est très mauvaise, je vais prendre une version en anglais », peste le polyglotte qui, ayant passé sa vie en France, a quasiment changé de langue maternelle. « Je n’ai pas été en Hollande depuis des années. Le mariolle (sic) que je fais à la télé française et tout mon blabla, je serais incapable de le reproduire là-bas maintenant. »